jeudi 10 décembre 2009

La Paysanne

La Paysanne est un glacier artisanal qui prépare toute sorte de produits d’inspiration italienne: cannollis, gelato, sorbet et gâteaux à la gelato. Nous avons visité le petit stand qu’ils occupent au carrefour Laval. Il est facilement remarquable par la file qui occupe le devant du kiosque.

Service : 3,5/5

Qualité de la nourriture: 3,5/5

Quantité de nourriture: 5/5

Prix: $

Malgré les apparences (i.e. la file) le service est assez rapide. Le temps de choisir ses saveurs et voilà, c’est votre tour! Le personnel est assez courtois, mais on ressent quand même que l’on est l’un parmis tant d’autres. Nous avons fait abstraction des points ambiance et décor, car il ne s’agit que d’un petit kiosque.

Les gelatos sont très bien présentés dans le congélateur. Leur texture est lisse et très crémeuse, ce qui nous convenait très bien. Nous avons choisi trois saveurs: chocolat blanc, Toblerone et tiramisu. Le gelato au chocolat blanc n’était pas très goûteux, donc assez décevant. La saveur Toblerone aurait dû être renommée comme nougat. Cela aurait évité la comparaison. La Toblerone est un chocolat habituellement au lait avec des morceaux de nougat à l’intérieur. Or, ce gelato Toblerone avait un goût de chocolat absent sinon très bien masqué par le goût du nougat. Excepté pour le nom, ce choix fut très satisfaisant. Quant au gelato tiramisu, il n’était pas excessivement goûteux non plus. Ce que nous n’avons pas eu l’occasion de goûter: les cannollis avaient l’air délicieux et se présentaient sous diverses saveurs originales; les gâtaeux avaient l’air bons, les formes sont attirantes, mais pas la décoration!

En ce qui a trait à la grosseur, c’est une des rares fois où vous en aurez assez sans toutefois en avoir trop. Il est à noter que nous avons partagé un format moyen à deux.

dimanche 29 novembre 2009

Khyber Pass

C’est en revenant d’une tournée de magasinage un vendredi soir que nous nous sommes arrêtés à cette succursale de Khyber Pass au 1694 boulevard Saint-Martin Ouest à Laval. Ce restaurant propose de la cuisine afghane, ce que nous avons trouvé assez original. Le restaurant ne dispose pas du meilleur local en ville, c’est clair dès l’arrivée, mais nous avons été agréablement surpris par ce qui nous attendait.


Service/ambiance/décor: 3,5/5
Qualité de la nourriture: 3,5/5
Quantité de nourriture: 4,5/5
Prix: $$


Comme mentionné plus haut, ce restaurant ne dispose certainement pas du plus beau local en ville, loin de là. Par contre, le propriétaire a réussi à en faire un endroit très agréable. Les tables sont toutes recouvertes d’un morceau de tissu enjolivé de paillettes et de motifs brodés qui est protégé par une vitre. On apprécie ici l’originalité de cette table. On peut voir plusieurs tableaux accrochés aux murs, tous dans de beaux cadres. Les chaises qui se trouvent devant la fenêtre sont en bois massif sculpté. On regrette par contre que ce n’en soit pas ainsi dans tout le restaurant. Une partie de l’affreux plafond est dissimulé par des panneaux de tissu orné. D’épaisses bandes de tissu garnissent le haut des murs. Pour sa part, le service est courtois et rapide, sans pourtant être tellement chaleureux. Pour ma part, j’aurais apprécié une ambiance un peu moins occidentalisée. J’aime bien les habits traditionnels de chez Rumi, restaurant roumain sur la rue Saint-Laurent.


La brochette d’agneau commandée était succulente. Très bien marinée, le viande était tendre à souhait. Le riz basmati couvre une bonne partie de l’assiette et est disposé en trois montagnes, chacune parfumée différemment. Les parfums sont assez subtils, mais on peut les différencier plutôt facilement. Le riz était un peu sec, mais je n’en connais pas assez long sur la cuisine afghane pour pouvoir vous dire si cela est conforme à la tradition culinaire ou si c’est une fantaisie du chef. Pour ce qui est du jarret que nous avons commandé, la présentation était assez originale: le jarret était enseveli sous du riz décoré de raisins secs et de carottes râpées. ce riz n’avait cependant pas la chance d’être aromatisé et la viande n’était pas vraiment assaisonnée. Point fort de ce plat: la viande était d’une tendreté ravissante et se détachait de l’os comme un charme. Nous avions commandé en entrée un samossa qui était très goûteux, mais ô combien gras. La pâte était farcie des traditionnelles patates, mais aussi de beaucoup de légumes, ce qui contraste agréablement avec ce qui est habituellement servi. La carte est assez variée, mais le restaurant ne propose qu’un dessert, qui n’a pas réussi à nous séduire suffisamment pour le commander.


Je n’ai pas terminé mon assiette, mais j’aurais aimé qu’elle soit garnie d’un minimum de légumes…
Vous pouvez trouver leur site internet ici. N’oubliez pas votre vin!


dimanche 22 novembre 2009

Poulet aux ananas

Nous vous présentons ce soir une recette très facile à faire et qui ne prend pas de temps à réaliser. Vous pourriez dire qu’il y a des milliards de recettes de ce type sur la toile, mais celle-ci étant de notre cru, nous tenons à la publier ici (c’est bien le but de ce blog, n’est-ce pas?).


Pour 4-5 portions
Temps de préparation: 5 minutes
Temps de cuisson: 30 minutes

Ingrédients:
  • 4 poitrines de poulet (3 sont assez)
  • 2 poivrons (couleurs variées, si possible)
  • 1 oignon espagnol
  • huile d’arachide
  • riz au choix
Sauce
  • 2 tasse jus d’ananas
  • 2 tasse sucre
  • 1/2 tasse vinaigre blanc
  • 2 c. à thé de sauce soya
  • 2 c. à table de fécule de maïs
Panure
  • 2 tasses farine
  • 3 oeufs
  • épices au goût (paprika, origan, basilic)

Procédure:

  1. Couper les poitrines de poulet en cubes et les poivrons en lanières
  2. Dissoudre la fécule de maïs dans un peu d’eau et mélanger les autres ingrédients de la sauce ensemble
  3. Tremper les cubes de poulet dans les oeufs, puis les enrober de farine.
  4. Faire dorer les cubes de poulet dans une poêle avec de l’huile d’arachide
  5. Réserver le poulet et mettre les légumes à revenir
  6. Porter la sauce à ébullition dans la poêle avec les légumes et mélanger
  7. Ajouter le poulet et laisser cuire 15-20 minutes
  8. Pendant ce temps, partir le riz

lundi 16 novembre 2009

Jardins d’Indochine

À l’occasion d’une petite sortie en famille, nous nous sommes déplacés aux Jardins d’Indochine, nom qui réflète bien mal l’emplacement du local de ce petit restaurant asiatique où toutes les cuisines régionales sont confondues sous un même toit, soit le 5115, boulevard des Laurentides. En effet, se situant dans un coin que l’on pourrait nommer de tout sauf un point névralgique de la société, ce restaurant nous offre ce qui est le plus en demande au niveau de la cuisine asiatique (telle que nous la conaissons en Amérique du Nord). Voici l’état de notre appréciation de l’endroit.


Service/ambiance/décor: 2/5
Qualité de la nourriture: 3,5/5
Quantité de nourriture: 3/5
Prix: $$



Tout d’abord, lorsque nous sommes arrivés, l’endroit semblait vide et inactif. Ce fut la grande surprise lorsque l’hôtesse est sortie d’un véhicule pour nous dire que nous pouvions bel et bien entrer dans le restaurant. Par la suite, les choses ne se sont pas améliorées au niveau du service puisque cette dame, autant qu’elle mettait des efforts pour plaire était-elle incapable de nous servir correctement et de parler dans un français correct (son accent québécois nous informait que ce n’est pas pour des raisons d’immigration) et courtois. En fait, chacune de ses interventions furent de plus en plus redoutées de ma personne au fur et à la mesure que le souper avançait. De plus, j’ai eu la malchance de devoir me présenter aux toilettes de l’établissement, qui m’ont laissé avec des souliers collants sur la céramique du local. Cela va sans dire que la propreté des toilettes en général laissait à désirer. Finalement, au niveau superficiel du visuel et de l’auditif, de la musique pseudo-traditionnelle jouait dans un interphone (les haut-parleurs ne fonctionnant pas) et un manque flagrant de savoir-faire en matière de décoration est au rendez-vous. Il est à noter que plusieurs appels ont interrompu notre souper et la serveuse semblait régler des affaires personnelles au travail… Pas très professionnel.


Lorsque nous avons eu droit aux plats que nous avons commandés (individuellement, puisque la table d’hôte était plus chère que ce qu’il coûtait de commander chaque plat séparément… trouvez l’erreur), notre surprise fut grande de voir une présentation plutôt raffinée (sans toutefois être recherchée) de tous les mets, des rouleaux impériaux aux plats de résistances, jusqu’aux desserts. Si le goût de tout ce que nous avions commandé était au-delà des espérances, cela ne fut pas le cas de la quantité des portions. Commençant avec des rouleaux impériaux et de printemps, tous deux excellents, mais ô combien trop petits (les rouleaux de printemps étaient aussi un peu ratés, au niveau de la fixation des items dans le rouleau), nous avons poursuivi avec le poulet aux arachides et le fameux poulet du général Tao. Ces plats étaient à notre goût, comme nous l’avons mentionné plus tôt, mais les sept ou huit morceaux de viande se trouvant dans nos assiette n’étaient décidément pas assez pour satisfaire notre appétit collectif. Nous avons aussi noté la curieuse présence de champignons tranchés dans le poulet aux arachides, ce qui était un peu étrange, alors que les légumes (poivrons et oignons) étaient vraiment appréciés avec le poulet du général Tao dont la sauce est une des meilleures auxquelles nous avons goûté au fil du temps. Finalement, nous avons conclu ce repas somme toute satisfaisant avec une banane caramélisé baignant dans une crème de noix de coco (le tout chaud, bien sûr) et plusieurs bananes frites avec du miel. Alors que le premier choix de dessert fut très apprécié de la part de celui qui l’a commandé, les détenteurs de bananes frites se sont plaints du trop-plein de friture et de sucre. En effet, pour avoir testé les deux desserts, le second donnait un haut-le-coeur après un certain temps.


Finalement, nous sommes sortis du restaurant avec un sentiment de satisfaction incomplet, puisque si presque tous les plats étaient très savoureux, chacun d’entre nous avait encore faim au moment du départ.

dimanche 8 novembre 2009

Le Jardin de Puits

La mi-session universitaire fut très chargée et nous nous sommes vus incapables de remplir nos devoirs de blogueurs accomplis en n’ayant pas le temps (ou plutôt, l’occasion) de sortir beaucoup ou d’effectuer des expérimentations culinaires à la maison. Nous revoilà en force jusqu’aux examens de fin de session!


C’est donc à l’occasion d’une sortie avec des camarades d’université que nous avons visité ce restaurant. Il se trouve à Montréal, coin Villeneuve et Hôtel-de-Ville, plus précisément, au 180 Villeneuve Est. Cette brochetterie est ouverte depuis 1984. Leur menu est disponible sur leur site internet: www.lejardindepuits.com.


Service/ambiance/décor: 1/5
Qualité de la nourriture: 3,5/5
Quantité de nourriture: 3,5/5
Prix: $$$


D’après l'’apparence extérieure du bâtiment, on pense entrer dans un restaurant dont le décor est soigné et sans prétention. La première impression que l’on a en entrant dans le restaurant est que la personne qui a choisi la décoration avait peu de goût. Le décor est vieillot, les chaises sont dépareillées. L’éclairage est insuffisant, mais sans être tamisé. Quelques luminaires de plus auraient été agréables. Il semble y avoir eu plusieurs agrandissements successifs, ce qui rend la disposition de l’intérieur un peu particulière. Visiblement, peu d’efforts ont été faits pour harmoniser les différentes parties. De plus, les fameux napperons en papiers vous accueillerons à votre arrivée à table. Le service, pour sa part, n’est ni rapide, ni courtois.



Le médaillon commandé était à la bonne cuisson et très bien apprêté. Le même commentaire a été émis pour tous les morceaux de viandes servis à notre table. La vinaigrette était particulière. Certains n’ont pas aimé, mais j’ai apprécié le fait qu’elle soit crémeuse, mais pas aussi lourde que celles que l’on a l’habitude de trouver dans le commerce. La laitue était coupée en petits morceaux, ce qui est toujours apprécié, mais les morceaux de carottes sur le dessus était bien trop gros, difficiles à couper, donc difficiles à manger. Pour leur part, le riz et les patates étaient adéquats. Les desserts étaient assez décevants. Le baklava était pour sa part bien ordinaire: texture collante et noix quasi absentes. Le gâteau vanille-chocolat avait l’air d’être tout ce qu’il y a de plus commercial: beaucoup de crémage avec un gâteau très ordinaire.


On ne peut pas dire que quelqu’un soit sorti du restaurant en ayant toujours faim. Toutefois, lorsqu’on paie 4$ de plus pour avoir 2 crevettes, on s’attend à ce que celles-si soient d’une grosseur appréciable, ce qui n’était évidemment pas le cas.

mardi 27 octobre 2009

Recherche mondiale

 AbecedaireDesAliments

Bonjour à tous!

Voici une image qui a été créée au Centre de recherche et de développement des aliments de Saint-Hyacinthe (CRDA comme vous l’avez sans doute remarqué), qui se trouve au Québec sur la rive sud du Saint-Laurent. Mon père, qui y travaille, m’a montré cette affiche. Il paraît que les gens sont très intéressés par cette affiche créé en un midi au centre de recherche. Les employés devaient apporter un aliment dont le nom commence par la lettre qui leur avait été assignée. Après transformation, les aliments ont été placés sur des vitres sous lesquels des papiers avaient été placés. La partie du bas nomme tous les ingrédients utilisés.

Si vous regardez l’affiche de plus près, vous remarquerez que la lettre i est associée au mot ice cream, qui est bien sûr en anglais. Vous verrez aussi que c’est le mot zeste correspond à la lettre z.

J’invite donc tous nos lecteurs à nous donner, question d’élargir notre connaissance du monde, leurs idées d’aliments commençant par i ou z… en français, cela va de soi.

Si vous faites une petite recherche à propos de l’umami, vous trouverez sans doute que c’est un goût comme le sucré, le salé et autres. Insatisfaite, je me suis informée auprès de mon père: “C’est un ingrédient”. “Mais encore…” lui ai-je répliqué. On devrait recevoir des nouvelles à ce sujet dans un avenir rapproché.

Je trouve l’image beaucoup trop petite. Si vous voulez le format original, cliquez simplement sur l’image.



samedi 17 octobre 2009

Fusilis au poulet

Nous avons trouvé cette recette dans un livre de recette américain. Elle ressemble peu à ce que nous cuisinons habituellement: elle est excessivement grasse et contient peu d’assaionnements. Après avoir arrangé le deuxième problème, nous vous présentons la recette finale.

Ingrédients:

  • 1/4 tasse + 2 cuillères à table de beurre
  • 2 oignons hachés
  • 1/3 de tasse d’huile d’olive
  • 900 g de poitrines de poulet désossées, coupées en dés
  • 1/2 tasse de farine
  • sel et poivre
  • 2 gousses d’ail hachées finement
  • 1 gros fenouil grossièrement haché
  • 1 tasse de vin
  • 1 3/4 tasse de bouillon de poulet
  • 3 feuilles de laurier
  • origan et basilic séchés au goût
  • 500 g de petits pois cuits
  • 1 tasse de crème
  • 1/2 tasse de parmesan frais
  • 500 g de fusilis
  • piments forts séchés
  • persil frais haché

Procédure

  1. Chauffer 2 cuillères à table de beurre dans une poele. Ajouter les oignons et les faire revenir jusqu’à ce qu’ils brunissent. Réserver
  2. Dans une assiette, mélanger la farine, le sel et le poivre. Enrober les morceaux de poulet de ce mélange.
  3. Chauffer l’huile d’olive dans une grande poele. Faire dorer les morceaux de poulet
  4. Ajouter le reste du beurre, le fenouil et l’ail. Laisser cuire environ 2 minutes.
  5. Ajouter les oignons et mélanger.
  6. Ajouter le vin et le bouillon de poulet. Laisser mijoter à feu élevé et couvert pendant 15 minutes.
  7. Pendant ce temps, faire bouillir l’eau pour les fusilis et faire cuire les pâtes.
  8. Ajouter les pois, la crème et le parmesan.
  9. Égoutter les pâtes et mélanger avec le poulet. Ajouter les piments forts et le persil.

lundi 12 octobre 2009

Pad thaï

Il y a quelques années de cela maintenant, ma sœur a fréquenté le camp de l’Académie culinaire à Montréal. Comme tous les campeurs, elle avait son livre de recettes. Il y avait à l’intérieur une très bonne recette de pad thaï. Nous l’avions préparé plusieurs fois à la maison et nous nous sommes mis à trimbaler le dit livre un peu partout. De manière prévisible, nous avons perdu le livre. Nous avons testé plusieurs recettes, trouvées à différents endroits et à partir de celles-ci, ma sœur a créé la recette que nous vous présentons aujourd’hui et qui, d’après nous, ressemble le plus à la recette du livre perdu.

Ma sœur préfère la recette sans œufs. Pour ma part, j’aime bien la texture que donnent les œufs.

Pour 4 généreuses portions

Ingrédients:

  • 1 paquet de nouilles de riz larges
  • huile
  • 4 ou 5 gousses d’ail
  • 750 g de tofu extra ferme
  • 900 g de crevettes congelées, cuites décortiquées et ou poulet
  • 150 ml de bouillon de poulet
  • 5 oignons verts coupés en rondelles
  • 250 g de fèves germées
  • 1 gros oignon
  • 2 poivrons en lanières
  • 2 oeufs battus (facultatifs)

Sauce:

  • 90 ml de sauce poisson
  • 3 cuillères à table de sauce soya
  • 2 cuillères à table de jus de lime
  • piments forts séchés (facultatif)

Procédure:

  1. Mélanger tous les ingrédients de la sauce dans un petit bol. Réserver.
  2. Dans un autre bol, mettre les nouilles de riz. Les couvrir d’eau chaude.
  3. Faire chauffer l’huile dans un wok.
  4. Faire revenir le poulet (ne pas le faire cuire)
  5. Réserver le poulet.
  6. Faire revenir l’oignon, l’ail, les échalotes et le tofu jusqu’à ce que les morceaux soient dorés.
  7. Ajouter les poivrons. Lorsqu’ils commencent à ramollir, ajouter les crevettes.
  8. Ajouter les fèves.
  9. Remettre le poulet.
  10. Ajouter les nouilles à l’aide de pinces en les égouttant. Bien mélanger à chaque ajout.
  11. Ajouter les oeufs, s’il y a lieu.
  12. Ajouter la sauce et le bouillon de poulet. Laisser réduire 2 à 3 minutes.

mercredi 7 octobre 2009

Queue de Cheval

En ce vendredi soir dernier, nous avions deux occasions spéciales à souligner et nous n’avons définitivement pas lésiné sur la qualité du restaurant choisi pour fêter ce soir-là. En suivant les recommandations de plusieurs membres de notre entourage, nous avons décidé d’essayer le steakhouse Queue de cheval, se situant au cœur du centre-ville au 1221, Boulevard René-Lévesque Ouest, à distance de marche des métros Bonaventure et Lucien-L’Allier, pour ceux qui compte s’y rendre par les transports en commun. Voici notre humble opinion à propos de cet endroit.



Service/ambiance/décor: 4,5/5            
Qualité de la nourriture: 4,5/5
Quantité de nourriture: 4,9/5
Prix: $$$$ ($)


Commençons, comme d’habitude, avec l’ambiance, le service et le décor (point généralement non négligeable dans ce genre d’endroit). Tout d’abord, nous avons eu droit à des excès de politesse tout au long de la soirée alors que le personnel très courtois et professionnel nous a accueilli et transporté dans l’univers de la viande rouge à la perfection pendant près de trois heures. L’équipe de serveurs est formée plus qu’adéquatement en matière d’étiquette et le service en général fut sans faute. D’ailleurs, à ce sujet, nous notons la présentation de toute la gamme des viandes (et crustacés) par le serveur pour nous familiarisé avec les petits secrets (qui ne sont pas si secret que ça, finalement!) de la cuisine. Ensuite, nous avons eu l’occasion de nous attarder à notre environnement tout en constatant que parmi le décor très baroque se trouvaient des icônes religieux en quelques endroits, ce qui crée un lien subtil avec l’ancienne vocation du local, soit un vaisseau de Dieu (celui de la majorité, probablement). Tout ça pour dire que sans vouloit abuser des mots, la Queuc de cheval est décorée avec du goût, quoique nous aurions omis l’immense pot de fleurs à l’entrée du deuxième étage. Par ailleurs, l’étalage d’un très grand nombre de bouteilles de vin suinte un peu la vantardise un peu mal placée puisque l’intérieur d’un restaurant n’est jamais un bon endroit pour conserver des vins et donc un cellier serait probablement plus approprié pour cette tâche. Autre note, la musique rock n’est peut-être pas le choix le plus sage pour créer une ambiance décontractée, surtout lorsque le volume est bien trop élevé (remarquez que nous n’avons aucun problème avec le genre, loin de là, mais disons qu’il ne se prêtait pas à l’occasion). Nous pourrions poursuivre sur ce sujet (celui du décor et de l’ambiance) jusqu’à l’aube, mais puisque nous sommes des êtres humains diurnes et décents, nous couperons court cette facette de notre analyse.


*La cuisine ouverte est très bien harmonisée avec le reste du restaurant et la hotte gigantesque (un cône qui remonte les deux étages) est un élément-clé du décor.


Après avoir eu amplement l’occasion de remarquer tous les petits détails de l’endroit, nous sommes passés aux entrées. Madame avait envie d’une salade césar (choix que l’autre moitié n’approuvait qu’à moitié, compte tenu de sa banalité apparente, mais qui fut impressionné par la qualité de la salade) avec une tonne d’anchois et de parmesan (du vrai, qui goûte et qui sent fort), alors que Monsieur s’est “contenté” d’un gâteau de crabe fort délicieux, mais qui ne mérite pas qu’on écrive trop à propos de lui. Nous notons (et oui, il y a beaucoup de notes) que le pain est absolument fantasmagorique et que le pain noir est même plus onctueux que le blanc (qui reste tout de même très bon). Nous croyons qu’il est inutile de mentionner que les portions sont fort adéquates et que la présentation, rien de moins que raffinée.


Après avoir savouré nos entrées un peu à la hâte (faible niveau de cuisson oblige… sans commentaire), nous nous sommes attaqué à un “Drunken beef” et à un trio de filets mignons. Nous vous gardons d’évoquer tous les détails de nos plats pour la simple raison qu’ils méritent d’être vus (et surtout mangés) par vos propres yeux. Disons que la qualité de ce qui se trouvait dans nos assiettes était remarquable et parfaitement cuit (pas trop, surtout). Finalement, nous avons vidé nos assiettes de leur contenu et puis les estomacs nous ont fait signe qu’ils ne pouvaient plus encaisser de nourriture. Une petite note négative pour le brocoli vapeur au citron, dont le goût était très inégal. Nous nous sommes attardés devant nos tasses de thé et puis la sortie a pris fin sous les innombrables “Merci, bonne soirée” qui nous furent adressés par tous les membres du personnels alors que nous faisions notre chemin vers la sortie.

Plusieurs personnes trouvent, avec raison, que ce restaurant n’est pas abordable. Certains disent aussi qu’on n’en obtient pas assez pour son argent. À ceux-ci j’accorderais que le fait que la Queue de Cheval soit une chaîne fait peut-être augmenter les prix inutilement.




Pour voir la carte complète du restaurant ou simplement explorer leur site, le voici: www.queuedecheval.com

lundi 5 octobre 2009

Pizzeria Napoletana

À la suite d’une cérémonie à l’école, jeudi, nous avons décidé de retourner aux sources dans la Petite Italie en famille (incomplète). Mon père connaissant le quartier plus que moi, nous nous sommes dirigés vers un restaurant duquel il avait entendu parler (par un membre de la famille, bien évidemment) et dont les critiques étaient excellentes. À en entendre parler, c’était une honte de ne pas y être allé plus tôt. Voici ce que la partie masculine de l’équipe a pensé de la Pizzeria Napoletana, qui se site au 189 rue Dante pour ceux qui sont intéressés à découvrir la nourriture paysanne italienne (et un peu moins paysanne aussi) à son meilleur (après la version de la grand-mère).



Service/ambiance/décor: 3/5 (pour ceux qui aiment l’ambiance familiale et la convivialité typique des gens méditerranéens)                                                                       
Qualité de la nourriture: 4/5                                                             
Quantité de nourriture: 4/5                                                         
Prix: $$


Tout d’abord, il ne faut pas être surpris d’être confronté à une file menant vers l’extérieur du local, puisque ce dernier est très petit, surtout compte tenu de la popularité de la place au sein de la communauté italienne (et toutes les autres, mais il y avait une forte densité de représentants de la péninsule de César). Une fois à l’intérieur, on est submergé par l’ambiance survoltée et le bruit généré par de multiples discussions de très haut niveau sonore. Pour les gens méditerranéens, vous vous sentirez comme à la maison. Le personnel est très courtois et connaît bien la carte (qui est très hexaustive, soit dit en passant) si vous voulez des renseignements. Toute cette mise en scène est complétée par un décor et un ameublement très campagnard et qui est directement relié à la ville de Naples (d’où le nom). En effet, les toiles sur diverses personnalités de la ville, sans compter celles de l’équipe de soccer locale à l’époque de Maradonna, jonchent sur tous les murs à une concentration de loin supérieure à ce qu’indiquerait le bon goût ( et parfois, même le bon sens). Il est à noter que les chaises ont l’Italie littéralement en elles puisque le dossier est troué par la péninsule. Autre note: pour ceux qui ne sont pas chauds à l’idée d’avoir des voisins très proches ou de ne pas avoir accès à la gamme complète de verres à vin, considérez vous avertis que vos pires craintes se verront réalisées.


Puisque nous sommes à un restaurant pour manger et que c’est principalement la nourriture qui nous amène à fréquenter ces lieux, passons à table. Dès que les plats furent amenés à table, nous avons pu nous délecter de l’admirable cuisine familiale italienne. Tout d’abord, nous avons eu la sagesse d’exploiter le menu avec tous les types de plats qui sont servis: des gnocchis avec une sauce  aux tomates fraîches, des pennine à la romana (prosciutto, crème, champignons, sauce aux tomates et une pléthore d’épices) et une pizza Napoletana. Dans tous les cas, la sauce était excellente et très goûteuse (type de compliment qu’un restaurant réussi rarement à m’arracher, étant justement habitué aux recettes mystiques de la famille) alors que les portions créaient une expansion phénoménale de l’estomac, au point où vous ne pouvez même plus songer à engloutir une autre bouchée de quoi que ce soit (sauf une gorgée de vin, peut-être…). Le seul commentaire négatif, en fait deux commentaires négatifs, fut que les gnocchis étaient un peu trop cuits (probablement que la texture étaient incomparable à celles de gnocchis faits maison) et que la croûte de la pizza, quoique sublime, était un peu trop légère, comme la pizza en entier.
Étant très impressionné par la qualité de ce restaurant, je (nous) vous invite à aller consulter le site internet de ce restaurant si vous avez d’autres interrogations à leur sujet (ils le connaissent bien mieux que moi!): www.napoletana.com


À venir demain (nous l’espérons): la grosse prise que nous vous annonçons depuis un moment déjà!

samedi 26 septembre 2009

Une Crêpe…?

Il commence à faire froid ces jours-ci. C'est ce qui nous a portés à nous arrêter chez Une Crêpe...? Ce petit resto qui fête en 2009 ses 5 ans d'existence est situé au 425 avenue du Mont-Royal Est, tout proche du métro du même nom.


Service/ambiance/décor:1,5/5                                                          
Qualité de la nourriture: 3/5                                                  
Quantité de nourriture: 3/5                                                        
Prix: $


En ce qui concerne le décor, on aurait dit que le décorateur souhaitait créer un décor éclectique, mais qu'il a complètement raté son coup. La corde envahit le décor, de la salle de bain en passant par les moulures de la salle à manger. Ce serait parfait pour un restaurant qui sert, je ne sais pas, des fruits de mer par exemple. Il y a aussi, pour raison inexpliquée, des noms de stations du métro de Paris un peu partout. Je n'ai toujours pas trouvé le lien avec la corde. Le "bar" est d'un style tout à fait autre, en bois massif avec des caissons, le comptoir est arrondi. Le bar en tant que tel est plutôt beau, en fait, mais il est écrasé par les éléments disparates du décor. La "cuisine", qui se trouve à l'entrée, n'est pas de la même couleur que le bar et contruit à partir de matériaux beaucoup plus cheap. Les tables sont massives, tout le contraire des chaises. L'ensemble chaise-table est bien, mais mélangé à la corde, au bar et aux affichettes de métro, c'est franchement inadéquat. Le service, pour sa part, était correct jusqu'à ce qu'on nous apporte la facture. J'explique: on nous offre en l'honneur des 5 ans d'existence du restaurant, une bouteille de cidre de 750 ml. Chacun. Nous avons donc pris le temps de la boire. Nous avions fini nos crêpes et la serveuse vient nous voir: "Payez-vous ensemble ou séparément?". "Ensemble". Elle nous apporte la facture, nous continuons à boire notre cidre, le restaurant est quasi-vide. Elle revient (nous n'avons pas fini encore): "Allez-vous payer cash ou débit?". "Débit". Elle nous apporte la machine sur-le-champ. Rien pour nous attirer, mademoiselle.


La nourriture. Ce sont des crêpes. Je dois avouer que la pâte au sarrasin est très goûteuse et se mariait bien avec la garniture que j'avais choisie. Je la recommande. Pour la garniture, j'en aurais mis davantage, car le goût était concentré à plusieurs endroits seulement.


En termes de quantité, que demander de plus qu'une crêpe ronde, de la taille d'une poêle? Voilà tout.


Un dernier mot, il y a un comptoir pour emporter à la fenêtre avant... cela vient décidément améliorer l'expérience.

dimanche 20 septembre 2009

Frite Alors!

Lors d’une belle promenade de fin d’après midi, nous nous sommes arrêtés au petit restaurant Frite Alors! sur la rue St-Laurent, au 3497, plus précisément. Nous en avons eu définitivement pour notre argent et ce fut très sysmpathique comme endroit. Voici une brève critique (pas trop critique) de cette franchise de la chaîne de frites belges.


Service/ambiance/décor: 3/5                                                          
Qualité de la nourriture: 4/5                                                  
Quantité de nourriture: 3,5/5                                                        
Prix: $



Pour commencer, nous n’avons pas eu l’opportunité d’anlyser de façon exhaustive le décor de l’endroit puisque nous nous sommes installés sur la terrasse (enfin, sur le trottoir) pour profiter du temps clément, mais lors du peu de temps que nous avons passé à l’intérieur de l’établissement, nous avons eu la chance de de noter une disposition sobre et conviviale du mobilier et  l’emplacement stratégique et plutôt esthétique de l’accueil/bar. Ce fut d’ailleurs notre seul aperçu du restaurant en soi.


Dès que la commande fut passée, nous avons attendu une dizaine de minutes avant de recevoir la poutine mexicaine que nous avions hâte d’entamer, mais ce n’est pas plus inacceptable qu’il faut. Notons toutefois le niveau de distraction élevé du serveur, mais bon, il était très sympathique et il ne s’en est pas fallu de beaucoup pour le pardonner.


Au niveau de la nourriture en soi, ce sont des frites exceptionnelles et une certaine dose de créativité au niveau del a conception de recettes, mais cela reste tout de même de la nourriture rapide pour ce qui est des qualités énergétiques des aliments. Nous ne savons trop comment décrire avec justesse ce que nous avons mangé, à savoir une grosse poutine mexicaine, soit des frites, du fromage en crottes et une sauce mexicaine (salsa, piment de cayenne, coriandre et autres épices) qui goûtait juste assez pour ne pas couvrir les savoureuses lanières de patates frites, sans avoir peur de tromper le lecteur qui ira essayer une des créations originales d’une franchise Frite Alors! Tout ce que nous pouvons dire, c’est que c’est l’endroit idéal tant pour aller se changer les idées d’une longue journée (et Dieu sait qu’il y en a!) que pour succomber à une envie de grignoter, car il y a une très grande diversité au niveau du menu… À vous de la découvrir!



Nous vous invitons à vous renseigner sur cette chaîne très originale au site suivant: http://www.fritealors.com/

mercredi 16 septembre 2009

Croquembouche sur meringue

Le 20e anniversaire de mariage de mes parents arrivait à grands pas. Pour fêter l'occasion, ma soeur, mon co-auteur de blogue et moi-même avons décidé de préparer un croquembouche. Vous connaissez sans doute ce dessert spectaculaire: une pyramide blond doré qui s'élève en un pointu bien régulier, garnie de cheveux d'ange. Le tout a l'air de tenir sur rien, presque en n'équilibre (n'oublions pas que le centre est vide). Rien ne vous laisserait croire à première vue que chacune des petites boule est garnie parce que le tout est très bien camouflé. C'est bien plus qu'un dessert en fait, c'est une pâtisserie fine. Et elle occupe mon esprit depuis que je l'ai pour la première fois vue dans un des livres de la collection Time Life (Gâteaux et Pâtisserie). Je ne sais trop d'où viennent ces livres, mais de savoir que j'avais une recette de croquembouche me fascinait. C'était pour moi le summum de la gâterie et je rêvai dès ce jour de confectionner mon propre croquembouche.


En fait, ce dessert, si spectaculaire soit-il n'est pas si compliqué à réaliser si vous avez de bonnes recettes de base. Certaines personnes ont une peur bleue de la pâte à choux, allez savoir pourquoi. Voyons, il suffit d'avoir un homme pour bien brasser le tout. Pour ce qui est de la crème pâtissière, elle est certes plus difficile à réussir qu'un ragoût, mais il faudrait arrêter de lui envoyer des ondes négatives en se répétant "Je sais que tu n'épaissiras pas, je sais que tu n'épaissiras pas..."


Commençons donc par cette recette de pâte à choux:

Ingrédients

  • 1/2 tasse de beurre non salé
  • 1/8 cuiller à thé de sel
  • 1 tasse d'eau
  • 1 tasse de farine, tamisée
  • 4 oeufs


Procédure

  1. Faire chauffer le four à 450 F.
  2. Amener à ébullition le beurre, le sel et l'eau dans une casserole.
  3. Ajouter la farine d'un seul coup. Brasser vigoureusement jusqu'à la formation d'une masse.
  4. Retirer du feu.
  5. Ajouter 1 oeuf. ***Important: 1 seul oeuf. Sinon, vous vous retrouverez avec une soupe avec laquelle il sera très difficile de travailler.***
  6. Brasser vigoureusement jusqu'à ce que la pâte perdre son aspect "mouillé". La texture doit être quasi-matte.
  7. Répéter les étapes 4 et 5 pour les 3 autres oeufs. Si vous avez bien réussi, votre pâte est jaune et forme une masse.
  8. Pour former les choux, nous conseillons d'utiliser une poche en polyuréthane (plus facile à laver). Nous avons utilisé une douille unie. Nous conseillons un trou de 1 cm de diamètre. Si vous n'avez pas de poche à pâtisserie, la pâte peut se travailler avec des cuillères mouillées. Il serait toutefois une bonne idée de vous procurer une de ces petites merveilles pour remplir les choux. Il est à noter que les choux conserveront plus ou moins la forme que vous leur donnerez, et le croquembouche sera plus facile à monter (et plus beau) si tous les choux ont sensiblement la même forme. De plus, le remplissage sera beaucoup plus agréable si vous faites autour d'une quarantaine de choux, car ils auront une bonne taille.
  9. Les choux doivent rester 15 minutes à 450 F. Ensuite, abaisser la température à 375 F pour 20-25 minutes.
  10. Laisser refroidir les choux.
  11. À l'aide d'un couteau, percer de petits trous ronds de moins d'un centimètre de diamètre. Idéalement, ils seront de la bonne taille pour y glisser une petite douille lors du remplissage. La surface idéale pour le perçage est le dessous du choux: plus croquant et plus... laid!
Voilà pour les choux. Attaquons maintenant la crème pâtissière. Nous avions décidé de préparer deux remplissages différents pour notre croquembouche, ce qui explique l'aspect un peu étrange que peu prendre cette recette pour les habitués.

Ingrédients
  • 180 g de sucre
  • 8 jaunes d'oeuf
  • 60g de farine tamisée
  • 1 pincée de sel
  • 2 X 375 ml de lait
  • 2 cuillères à thé d'essence de vanille
  • 2 cuillères à soupe de café en grain

Procédure
  1. Dans un bol, travailler les jaunes d'oeufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse.
  2. Ajouter la farine et le sel.
  3. Séparer ce mélange en deux.
  4. Ajouter le café à l'une des deux portions de lait.
  5. Porter ce mélange à ébullition.
  6. Ajouter le lait à l'une des portions du mélange d'oeuf et de sucre, mais attention. C'est à notre avis le moment crucial pour toute crème pâtissière. Il faut ajouter le lait très graduellement en mélangeant. C'est bien important, car sinon vos jaunes coaguleront et vous devrez peut-être recommencer.
  7. Laisser bouillir ce mélange au café 2 minutes.
  8. Porter la deuxième portion de lait à ébullition.
  9. Ajouter le lait à la deuxième portion de mélange oeuf-sucre.
  10. Ajouter la vanille
  11. Laisser bouillir ce mélange à la vanille 2 minutes.
  12. Si vous trouvez que votre crème n'est pas assez ferme, ajoutez-y une cuillère à soupe de fécule de maïs délayée dans le lait.
  13. Recouvrir d'une pellicule plastique et réfrigérer.
Laissez aller votre créativité, ne vous permettez pas de vous enchaîner à ces arômes. Nous avions aussi essayé chocolat, noix de coco et amandes. Malheureusement, nous avons manqué de temps pour essayer citron, orange, framboise, noisette, caramel...

Si vous n'êtes pas tentés par la crème patissière, allez-y avec la toute simple crème chantilly. La recette que nous utilisons est 250 ml de crème pour 75 g de sucre granulé. Vanille au goût. Vous commencez à fouetter la crème et quand elle commence à monter, vous ajouter graduellement le sucre, puis la vanille. Et voilà!!

Pour fourrer les choux, utiliser une toute petite douille à entrer dans les trous percés plus tôt dans lesdits choux. Il faut continuer à remplir les choux tant que la garniture ne commence pas à sortir par elle-même.

Maintenant, tout le monde est excité, il est l'heure de monter la sculpturale pièce. Mais...non! Vous-êtes vous posé la question de quoi mettre en dessous?

Comme il nous restait beaucoup de blanc d'oeuf suite à la concoction de crème pâtissière, nous avons décidé de faire une meringue aux noix.

Ingrédients:
  • 2 blancs d'oeufs
  • 1 tasse de sucre
  • 1/2 tasse d'eau
  • 1 1/2 tasse de noix (nous avons utilisé un mélange de noix de grenoble, noisettes et noix de coco, le tout haché)
Procédure
  1. Faire chauffer le four à 250 F.
  2. Mettre à bouillir dans une casserole l'eau et le sucre. Lorsque la température de ce mélange atteindra 265 F sur un thermomètre à bonbon, ce sera un sirop prêt à être utilisé.
  3. Battre les blancs en neige. Ne pas les rendre secs à force de trop les battre.
  4. Ajouter le sirop.
  5. Ajouter les noix.
  6. Sur une plaque, façonner une meringue ronde d'une vingtaine de centimètres de diamètre.
  7. Enfourner.

Note: avant d’enfourner,  s’assurer que le mélange soit aussi lisse que possible.

Combien de temps? Transformons-nous en grand-maman pour l'instant: jusqu'à ce que ce soit prêt! En fait, cela varie en fonction de la taille de la meringue, de son épaisseur, donc lorsqu'elle sera sèche, elle sera prête. Je dirais une demi-heure, mais ça pourrait être plus.

Si vous n'aimez pas la meringue ou que vous avez jeté vos blancs d'oeuf, vous pouvez toujours utiliser un sablé, mais nous n'avons pas de recette toute prête pour vous.

Montage (tutulututu)
Finalement. Juste avant de monter, préparer votre colle: du caramel. Commencer par faire fondre 1 tasse de sucre. DÈS qu'il n'y a plus de grumeaux, retirer le caramel du feu, car il continuera à cuire pendant le montage.
Rapidement, tremper un côté de chaque chou délicieusement garni dans le caramel. Un chou n'a effectivement pas de côté, disons simplement qu'il doit y avoir assez de caramel pour que le chou tienne bien en place. Après trempage, placer les choux sur le montage. Commencer par former un cercle sur la meringue, puis ajouter des étages en les rétrécissant à chaque fois jusqu'à placer ZE chou, le plus beau que tous gardent pour mettre au top, comme une étoile de Noël.
Questions d'esthétique
- Toujours essayer de mettre le côté qui déborde de crème à l'intérieur du cercle.
- Les cheveux d'ange se font à la fin, lorsque le caramel est difficile à manipuler et qu'il forme des fils. Nous vous avouerons candidement que nous ne maîtrisons pas encore très bien la technique. Si votre maîtrise de la technique des cheveux d'ange est aussi bonne que la notre, voici une alternative: nous avions pensé à temper nos choux dans la ganache au chocolat pour remplacer les cheveux d'ange.

Ganache:
Porter à ébulition une masse X de crème. Verser la crème bouillante sur une masse égale de chocolat.

Vous avez finalement terminé!

dimanche 13 septembre 2009

Poitrines de poulet farcies à la croate et gnocchis

Après avoir réalisé très peu de recettes au cours des dernières semaines, et encore moins des recettes plus complexes, nous avons décidé de nous lancer dans une adaptation provenant d'une recette provenant d'un livre traitant sur la cuisine du monde. Voici donc l'interprétation que nous en avons faite avec les moyens du bord.


Si vous vous demandiez si c'était la grosse prise dont nous parlions en début de semaine, soyez rassurés, elle sera bien plus excitante (nous l'espérons) que le post d'aujourd'hui.


Par ailleurs, avant d'entamer la recette en soi, nous vous avertissons que la fin de semaine fut fort fructueuse en cuisine pour nous et nous vous assommerons prochainement de multiples recettes qui y furent effectuées.


Pour 4 portions


Préparation: 45 minutes
Cuisson des poitrines: 25 minutes
Cuisson des gnocchis: 35 minutes


Ingrédients:


Poitrines de poulet farcies

  • 800 g de poitrines de poulet
  • 40 g de champignons
  • sel, poivre (au goût)
  • 5 asperges
  • 3 oeufs
  • 60 g de pleurotes
  • 20 g de miel
  • 2-3 pousses de persil
  • 2-3 feuilles de basilic
  • 1 litre de bouillon de poulet
  • huile
Gnocchis
  • 300 g de patates blanches
  • 100 g de farine tout usage
  • 1 oeuf complet et un jaune d'oeuf
  • 20 g de noisettes blanchies, moulues
  • 30 ml d'huile d'olive
  • sel
Sauce
  • 450 ml de crème 35%
  • une poignée de noix de pin
  • 2 cuillères à table de moutarde
Procédure
  1. Faire cuire les patates dans de l'esu bouillante pendant 30 minutes
  2. Pendant ce temps, avec un couteau bien aiguisé, ouvrir en deux les poitrines de poulet et les aplatir avec un maillet.
  3. Trancher les champignons et les asperges. Les faire revenir 2 à trois minutes dans une poêle huilée. Ajouter sel et poivre au goût.
  4. Ensuite, incorporer les trois oeufs battus et mélanger jusqu'à ce que les oeufs soient cuits.
  5. Trancher les pleurotes et les ajouter aux oeufs en même temps que le miel.
  6. Garnir du basilic et du persil haché.
  7. Garnir chaque poitrine du quart de cette farce et enrouler le filet autour de la farce.
  8. Placer chaque filet dans une feuille d'aluminium et bien l'enrober.
  9. Placer les quatre rouleaux dans une casserole et recouvrir du bouillon de poulet. Couvrir et laisser mijoter à feu doux 15 minutes
  10. Passer les patates au travers d'un tamis.
  11. Ajouter la farine, les oeufs, les noisettes moulues, l'huile et le sel.
  12. Pétrir la pâte.
  13. Rouler la pâte en de long cylindres d'environ 2 cm de diamètre
  14. Couper en morceaux de 1 à 2 cm de large.
  15. Plonger ces morceaux dans l'eau bouillante, les en sortir lorsqu'ils remontent à la surface. Faire attention à ce qu'ils ne collent pas au fond (et ensemble!).
  16. Dans une poêle, verser la crème et les noix de pin.
  17. Ajouter la moutarde.
  18. S'il reste de la farce, vous pouvez la hacher et l'incorporer à la sauce.