dimanche 29 novembre 2009

Khyber Pass

C’est en revenant d’une tournée de magasinage un vendredi soir que nous nous sommes arrêtés à cette succursale de Khyber Pass au 1694 boulevard Saint-Martin Ouest à Laval. Ce restaurant propose de la cuisine afghane, ce que nous avons trouvé assez original. Le restaurant ne dispose pas du meilleur local en ville, c’est clair dès l’arrivée, mais nous avons été agréablement surpris par ce qui nous attendait.


Service/ambiance/décor: 3,5/5
Qualité de la nourriture: 3,5/5
Quantité de nourriture: 4,5/5
Prix: $$


Comme mentionné plus haut, ce restaurant ne dispose certainement pas du plus beau local en ville, loin de là. Par contre, le propriétaire a réussi à en faire un endroit très agréable. Les tables sont toutes recouvertes d’un morceau de tissu enjolivé de paillettes et de motifs brodés qui est protégé par une vitre. On apprécie ici l’originalité de cette table. On peut voir plusieurs tableaux accrochés aux murs, tous dans de beaux cadres. Les chaises qui se trouvent devant la fenêtre sont en bois massif sculpté. On regrette par contre que ce n’en soit pas ainsi dans tout le restaurant. Une partie de l’affreux plafond est dissimulé par des panneaux de tissu orné. D’épaisses bandes de tissu garnissent le haut des murs. Pour sa part, le service est courtois et rapide, sans pourtant être tellement chaleureux. Pour ma part, j’aurais apprécié une ambiance un peu moins occidentalisée. J’aime bien les habits traditionnels de chez Rumi, restaurant roumain sur la rue Saint-Laurent.


La brochette d’agneau commandée était succulente. Très bien marinée, le viande était tendre à souhait. Le riz basmati couvre une bonne partie de l’assiette et est disposé en trois montagnes, chacune parfumée différemment. Les parfums sont assez subtils, mais on peut les différencier plutôt facilement. Le riz était un peu sec, mais je n’en connais pas assez long sur la cuisine afghane pour pouvoir vous dire si cela est conforme à la tradition culinaire ou si c’est une fantaisie du chef. Pour ce qui est du jarret que nous avons commandé, la présentation était assez originale: le jarret était enseveli sous du riz décoré de raisins secs et de carottes râpées. ce riz n’avait cependant pas la chance d’être aromatisé et la viande n’était pas vraiment assaisonnée. Point fort de ce plat: la viande était d’une tendreté ravissante et se détachait de l’os comme un charme. Nous avions commandé en entrée un samossa qui était très goûteux, mais ô combien gras. La pâte était farcie des traditionnelles patates, mais aussi de beaucoup de légumes, ce qui contraste agréablement avec ce qui est habituellement servi. La carte est assez variée, mais le restaurant ne propose qu’un dessert, qui n’a pas réussi à nous séduire suffisamment pour le commander.


Je n’ai pas terminé mon assiette, mais j’aurais aimé qu’elle soit garnie d’un minimum de légumes…
Vous pouvez trouver leur site internet ici. N’oubliez pas votre vin!


dimanche 22 novembre 2009

Poulet aux ananas

Nous vous présentons ce soir une recette très facile à faire et qui ne prend pas de temps à réaliser. Vous pourriez dire qu’il y a des milliards de recettes de ce type sur la toile, mais celle-ci étant de notre cru, nous tenons à la publier ici (c’est bien le but de ce blog, n’est-ce pas?).


Pour 4-5 portions
Temps de préparation: 5 minutes
Temps de cuisson: 30 minutes

Ingrédients:
  • 4 poitrines de poulet (3 sont assez)
  • 2 poivrons (couleurs variées, si possible)
  • 1 oignon espagnol
  • huile d’arachide
  • riz au choix
Sauce
  • 2 tasse jus d’ananas
  • 2 tasse sucre
  • 1/2 tasse vinaigre blanc
  • 2 c. à thé de sauce soya
  • 2 c. à table de fécule de maïs
Panure
  • 2 tasses farine
  • 3 oeufs
  • épices au goût (paprika, origan, basilic)

Procédure:

  1. Couper les poitrines de poulet en cubes et les poivrons en lanières
  2. Dissoudre la fécule de maïs dans un peu d’eau et mélanger les autres ingrédients de la sauce ensemble
  3. Tremper les cubes de poulet dans les oeufs, puis les enrober de farine.
  4. Faire dorer les cubes de poulet dans une poêle avec de l’huile d’arachide
  5. Réserver le poulet et mettre les légumes à revenir
  6. Porter la sauce à ébullition dans la poêle avec les légumes et mélanger
  7. Ajouter le poulet et laisser cuire 15-20 minutes
  8. Pendant ce temps, partir le riz

lundi 16 novembre 2009

Jardins d’Indochine

À l’occasion d’une petite sortie en famille, nous nous sommes déplacés aux Jardins d’Indochine, nom qui réflète bien mal l’emplacement du local de ce petit restaurant asiatique où toutes les cuisines régionales sont confondues sous un même toit, soit le 5115, boulevard des Laurentides. En effet, se situant dans un coin que l’on pourrait nommer de tout sauf un point névralgique de la société, ce restaurant nous offre ce qui est le plus en demande au niveau de la cuisine asiatique (telle que nous la conaissons en Amérique du Nord). Voici l’état de notre appréciation de l’endroit.


Service/ambiance/décor: 2/5
Qualité de la nourriture: 3,5/5
Quantité de nourriture: 3/5
Prix: $$



Tout d’abord, lorsque nous sommes arrivés, l’endroit semblait vide et inactif. Ce fut la grande surprise lorsque l’hôtesse est sortie d’un véhicule pour nous dire que nous pouvions bel et bien entrer dans le restaurant. Par la suite, les choses ne se sont pas améliorées au niveau du service puisque cette dame, autant qu’elle mettait des efforts pour plaire était-elle incapable de nous servir correctement et de parler dans un français correct (son accent québécois nous informait que ce n’est pas pour des raisons d’immigration) et courtois. En fait, chacune de ses interventions furent de plus en plus redoutées de ma personne au fur et à la mesure que le souper avançait. De plus, j’ai eu la malchance de devoir me présenter aux toilettes de l’établissement, qui m’ont laissé avec des souliers collants sur la céramique du local. Cela va sans dire que la propreté des toilettes en général laissait à désirer. Finalement, au niveau superficiel du visuel et de l’auditif, de la musique pseudo-traditionnelle jouait dans un interphone (les haut-parleurs ne fonctionnant pas) et un manque flagrant de savoir-faire en matière de décoration est au rendez-vous. Il est à noter que plusieurs appels ont interrompu notre souper et la serveuse semblait régler des affaires personnelles au travail… Pas très professionnel.


Lorsque nous avons eu droit aux plats que nous avons commandés (individuellement, puisque la table d’hôte était plus chère que ce qu’il coûtait de commander chaque plat séparément… trouvez l’erreur), notre surprise fut grande de voir une présentation plutôt raffinée (sans toutefois être recherchée) de tous les mets, des rouleaux impériaux aux plats de résistances, jusqu’aux desserts. Si le goût de tout ce que nous avions commandé était au-delà des espérances, cela ne fut pas le cas de la quantité des portions. Commençant avec des rouleaux impériaux et de printemps, tous deux excellents, mais ô combien trop petits (les rouleaux de printemps étaient aussi un peu ratés, au niveau de la fixation des items dans le rouleau), nous avons poursuivi avec le poulet aux arachides et le fameux poulet du général Tao. Ces plats étaient à notre goût, comme nous l’avons mentionné plus tôt, mais les sept ou huit morceaux de viande se trouvant dans nos assiette n’étaient décidément pas assez pour satisfaire notre appétit collectif. Nous avons aussi noté la curieuse présence de champignons tranchés dans le poulet aux arachides, ce qui était un peu étrange, alors que les légumes (poivrons et oignons) étaient vraiment appréciés avec le poulet du général Tao dont la sauce est une des meilleures auxquelles nous avons goûté au fil du temps. Finalement, nous avons conclu ce repas somme toute satisfaisant avec une banane caramélisé baignant dans une crème de noix de coco (le tout chaud, bien sûr) et plusieurs bananes frites avec du miel. Alors que le premier choix de dessert fut très apprécié de la part de celui qui l’a commandé, les détenteurs de bananes frites se sont plaints du trop-plein de friture et de sucre. En effet, pour avoir testé les deux desserts, le second donnait un haut-le-coeur après un certain temps.


Finalement, nous sommes sortis du restaurant avec un sentiment de satisfaction incomplet, puisque si presque tous les plats étaient très savoureux, chacun d’entre nous avait encore faim au moment du départ.

dimanche 8 novembre 2009

Le Jardin de Puits

La mi-session universitaire fut très chargée et nous nous sommes vus incapables de remplir nos devoirs de blogueurs accomplis en n’ayant pas le temps (ou plutôt, l’occasion) de sortir beaucoup ou d’effectuer des expérimentations culinaires à la maison. Nous revoilà en force jusqu’aux examens de fin de session!


C’est donc à l’occasion d’une sortie avec des camarades d’université que nous avons visité ce restaurant. Il se trouve à Montréal, coin Villeneuve et Hôtel-de-Ville, plus précisément, au 180 Villeneuve Est. Cette brochetterie est ouverte depuis 1984. Leur menu est disponible sur leur site internet: www.lejardindepuits.com.


Service/ambiance/décor: 1/5
Qualité de la nourriture: 3,5/5
Quantité de nourriture: 3,5/5
Prix: $$$


D’après l'’apparence extérieure du bâtiment, on pense entrer dans un restaurant dont le décor est soigné et sans prétention. La première impression que l’on a en entrant dans le restaurant est que la personne qui a choisi la décoration avait peu de goût. Le décor est vieillot, les chaises sont dépareillées. L’éclairage est insuffisant, mais sans être tamisé. Quelques luminaires de plus auraient été agréables. Il semble y avoir eu plusieurs agrandissements successifs, ce qui rend la disposition de l’intérieur un peu particulière. Visiblement, peu d’efforts ont été faits pour harmoniser les différentes parties. De plus, les fameux napperons en papiers vous accueillerons à votre arrivée à table. Le service, pour sa part, n’est ni rapide, ni courtois.



Le médaillon commandé était à la bonne cuisson et très bien apprêté. Le même commentaire a été émis pour tous les morceaux de viandes servis à notre table. La vinaigrette était particulière. Certains n’ont pas aimé, mais j’ai apprécié le fait qu’elle soit crémeuse, mais pas aussi lourde que celles que l’on a l’habitude de trouver dans le commerce. La laitue était coupée en petits morceaux, ce qui est toujours apprécié, mais les morceaux de carottes sur le dessus était bien trop gros, difficiles à couper, donc difficiles à manger. Pour leur part, le riz et les patates étaient adéquats. Les desserts étaient assez décevants. Le baklava était pour sa part bien ordinaire: texture collante et noix quasi absentes. Le gâteau vanille-chocolat avait l’air d’être tout ce qu’il y a de plus commercial: beaucoup de crémage avec un gâteau très ordinaire.


On ne peut pas dire que quelqu’un soit sorti du restaurant en ayant toujours faim. Toutefois, lorsqu’on paie 4$ de plus pour avoir 2 crevettes, on s’attend à ce que celles-si soient d’une grosseur appréciable, ce qui n’était évidemment pas le cas.