mardi 27 octobre 2009

Recherche mondiale

 AbecedaireDesAliments

Bonjour à tous!

Voici une image qui a été créée au Centre de recherche et de développement des aliments de Saint-Hyacinthe (CRDA comme vous l’avez sans doute remarqué), qui se trouve au Québec sur la rive sud du Saint-Laurent. Mon père, qui y travaille, m’a montré cette affiche. Il paraît que les gens sont très intéressés par cette affiche créé en un midi au centre de recherche. Les employés devaient apporter un aliment dont le nom commence par la lettre qui leur avait été assignée. Après transformation, les aliments ont été placés sur des vitres sous lesquels des papiers avaient été placés. La partie du bas nomme tous les ingrédients utilisés.

Si vous regardez l’affiche de plus près, vous remarquerez que la lettre i est associée au mot ice cream, qui est bien sûr en anglais. Vous verrez aussi que c’est le mot zeste correspond à la lettre z.

J’invite donc tous nos lecteurs à nous donner, question d’élargir notre connaissance du monde, leurs idées d’aliments commençant par i ou z… en français, cela va de soi.

Si vous faites une petite recherche à propos de l’umami, vous trouverez sans doute que c’est un goût comme le sucré, le salé et autres. Insatisfaite, je me suis informée auprès de mon père: “C’est un ingrédient”. “Mais encore…” lui ai-je répliqué. On devrait recevoir des nouvelles à ce sujet dans un avenir rapproché.

Je trouve l’image beaucoup trop petite. Si vous voulez le format original, cliquez simplement sur l’image.



samedi 17 octobre 2009

Fusilis au poulet

Nous avons trouvé cette recette dans un livre de recette américain. Elle ressemble peu à ce que nous cuisinons habituellement: elle est excessivement grasse et contient peu d’assaionnements. Après avoir arrangé le deuxième problème, nous vous présentons la recette finale.

Ingrédients:

  • 1/4 tasse + 2 cuillères à table de beurre
  • 2 oignons hachés
  • 1/3 de tasse d’huile d’olive
  • 900 g de poitrines de poulet désossées, coupées en dés
  • 1/2 tasse de farine
  • sel et poivre
  • 2 gousses d’ail hachées finement
  • 1 gros fenouil grossièrement haché
  • 1 tasse de vin
  • 1 3/4 tasse de bouillon de poulet
  • 3 feuilles de laurier
  • origan et basilic séchés au goût
  • 500 g de petits pois cuits
  • 1 tasse de crème
  • 1/2 tasse de parmesan frais
  • 500 g de fusilis
  • piments forts séchés
  • persil frais haché

Procédure

  1. Chauffer 2 cuillères à table de beurre dans une poele. Ajouter les oignons et les faire revenir jusqu’à ce qu’ils brunissent. Réserver
  2. Dans une assiette, mélanger la farine, le sel et le poivre. Enrober les morceaux de poulet de ce mélange.
  3. Chauffer l’huile d’olive dans une grande poele. Faire dorer les morceaux de poulet
  4. Ajouter le reste du beurre, le fenouil et l’ail. Laisser cuire environ 2 minutes.
  5. Ajouter les oignons et mélanger.
  6. Ajouter le vin et le bouillon de poulet. Laisser mijoter à feu élevé et couvert pendant 15 minutes.
  7. Pendant ce temps, faire bouillir l’eau pour les fusilis et faire cuire les pâtes.
  8. Ajouter les pois, la crème et le parmesan.
  9. Égoutter les pâtes et mélanger avec le poulet. Ajouter les piments forts et le persil.

lundi 12 octobre 2009

Pad thaï

Il y a quelques années de cela maintenant, ma sœur a fréquenté le camp de l’Académie culinaire à Montréal. Comme tous les campeurs, elle avait son livre de recettes. Il y avait à l’intérieur une très bonne recette de pad thaï. Nous l’avions préparé plusieurs fois à la maison et nous nous sommes mis à trimbaler le dit livre un peu partout. De manière prévisible, nous avons perdu le livre. Nous avons testé plusieurs recettes, trouvées à différents endroits et à partir de celles-ci, ma sœur a créé la recette que nous vous présentons aujourd’hui et qui, d’après nous, ressemble le plus à la recette du livre perdu.

Ma sœur préfère la recette sans œufs. Pour ma part, j’aime bien la texture que donnent les œufs.

Pour 4 généreuses portions

Ingrédients:

  • 1 paquet de nouilles de riz larges
  • huile
  • 4 ou 5 gousses d’ail
  • 750 g de tofu extra ferme
  • 900 g de crevettes congelées, cuites décortiquées et ou poulet
  • 150 ml de bouillon de poulet
  • 5 oignons verts coupés en rondelles
  • 250 g de fèves germées
  • 1 gros oignon
  • 2 poivrons en lanières
  • 2 oeufs battus (facultatifs)

Sauce:

  • 90 ml de sauce poisson
  • 3 cuillères à table de sauce soya
  • 2 cuillères à table de jus de lime
  • piments forts séchés (facultatif)

Procédure:

  1. Mélanger tous les ingrédients de la sauce dans un petit bol. Réserver.
  2. Dans un autre bol, mettre les nouilles de riz. Les couvrir d’eau chaude.
  3. Faire chauffer l’huile dans un wok.
  4. Faire revenir le poulet (ne pas le faire cuire)
  5. Réserver le poulet.
  6. Faire revenir l’oignon, l’ail, les échalotes et le tofu jusqu’à ce que les morceaux soient dorés.
  7. Ajouter les poivrons. Lorsqu’ils commencent à ramollir, ajouter les crevettes.
  8. Ajouter les fèves.
  9. Remettre le poulet.
  10. Ajouter les nouilles à l’aide de pinces en les égouttant. Bien mélanger à chaque ajout.
  11. Ajouter les oeufs, s’il y a lieu.
  12. Ajouter la sauce et le bouillon de poulet. Laisser réduire 2 à 3 minutes.

mercredi 7 octobre 2009

Queue de Cheval

En ce vendredi soir dernier, nous avions deux occasions spéciales à souligner et nous n’avons définitivement pas lésiné sur la qualité du restaurant choisi pour fêter ce soir-là. En suivant les recommandations de plusieurs membres de notre entourage, nous avons décidé d’essayer le steakhouse Queue de cheval, se situant au cœur du centre-ville au 1221, Boulevard René-Lévesque Ouest, à distance de marche des métros Bonaventure et Lucien-L’Allier, pour ceux qui compte s’y rendre par les transports en commun. Voici notre humble opinion à propos de cet endroit.



Service/ambiance/décor: 4,5/5            
Qualité de la nourriture: 4,5/5
Quantité de nourriture: 4,9/5
Prix: $$$$ ($)


Commençons, comme d’habitude, avec l’ambiance, le service et le décor (point généralement non négligeable dans ce genre d’endroit). Tout d’abord, nous avons eu droit à des excès de politesse tout au long de la soirée alors que le personnel très courtois et professionnel nous a accueilli et transporté dans l’univers de la viande rouge à la perfection pendant près de trois heures. L’équipe de serveurs est formée plus qu’adéquatement en matière d’étiquette et le service en général fut sans faute. D’ailleurs, à ce sujet, nous notons la présentation de toute la gamme des viandes (et crustacés) par le serveur pour nous familiarisé avec les petits secrets (qui ne sont pas si secret que ça, finalement!) de la cuisine. Ensuite, nous avons eu l’occasion de nous attarder à notre environnement tout en constatant que parmi le décor très baroque se trouvaient des icônes religieux en quelques endroits, ce qui crée un lien subtil avec l’ancienne vocation du local, soit un vaisseau de Dieu (celui de la majorité, probablement). Tout ça pour dire que sans vouloit abuser des mots, la Queuc de cheval est décorée avec du goût, quoique nous aurions omis l’immense pot de fleurs à l’entrée du deuxième étage. Par ailleurs, l’étalage d’un très grand nombre de bouteilles de vin suinte un peu la vantardise un peu mal placée puisque l’intérieur d’un restaurant n’est jamais un bon endroit pour conserver des vins et donc un cellier serait probablement plus approprié pour cette tâche. Autre note, la musique rock n’est peut-être pas le choix le plus sage pour créer une ambiance décontractée, surtout lorsque le volume est bien trop élevé (remarquez que nous n’avons aucun problème avec le genre, loin de là, mais disons qu’il ne se prêtait pas à l’occasion). Nous pourrions poursuivre sur ce sujet (celui du décor et de l’ambiance) jusqu’à l’aube, mais puisque nous sommes des êtres humains diurnes et décents, nous couperons court cette facette de notre analyse.


*La cuisine ouverte est très bien harmonisée avec le reste du restaurant et la hotte gigantesque (un cône qui remonte les deux étages) est un élément-clé du décor.


Après avoir eu amplement l’occasion de remarquer tous les petits détails de l’endroit, nous sommes passés aux entrées. Madame avait envie d’une salade césar (choix que l’autre moitié n’approuvait qu’à moitié, compte tenu de sa banalité apparente, mais qui fut impressionné par la qualité de la salade) avec une tonne d’anchois et de parmesan (du vrai, qui goûte et qui sent fort), alors que Monsieur s’est “contenté” d’un gâteau de crabe fort délicieux, mais qui ne mérite pas qu’on écrive trop à propos de lui. Nous notons (et oui, il y a beaucoup de notes) que le pain est absolument fantasmagorique et que le pain noir est même plus onctueux que le blanc (qui reste tout de même très bon). Nous croyons qu’il est inutile de mentionner que les portions sont fort adéquates et que la présentation, rien de moins que raffinée.


Après avoir savouré nos entrées un peu à la hâte (faible niveau de cuisson oblige… sans commentaire), nous nous sommes attaqué à un “Drunken beef” et à un trio de filets mignons. Nous vous gardons d’évoquer tous les détails de nos plats pour la simple raison qu’ils méritent d’être vus (et surtout mangés) par vos propres yeux. Disons que la qualité de ce qui se trouvait dans nos assiettes était remarquable et parfaitement cuit (pas trop, surtout). Finalement, nous avons vidé nos assiettes de leur contenu et puis les estomacs nous ont fait signe qu’ils ne pouvaient plus encaisser de nourriture. Une petite note négative pour le brocoli vapeur au citron, dont le goût était très inégal. Nous nous sommes attardés devant nos tasses de thé et puis la sortie a pris fin sous les innombrables “Merci, bonne soirée” qui nous furent adressés par tous les membres du personnels alors que nous faisions notre chemin vers la sortie.

Plusieurs personnes trouvent, avec raison, que ce restaurant n’est pas abordable. Certains disent aussi qu’on n’en obtient pas assez pour son argent. À ceux-ci j’accorderais que le fait que la Queue de Cheval soit une chaîne fait peut-être augmenter les prix inutilement.




Pour voir la carte complète du restaurant ou simplement explorer leur site, le voici: www.queuedecheval.com

lundi 5 octobre 2009

Pizzeria Napoletana

À la suite d’une cérémonie à l’école, jeudi, nous avons décidé de retourner aux sources dans la Petite Italie en famille (incomplète). Mon père connaissant le quartier plus que moi, nous nous sommes dirigés vers un restaurant duquel il avait entendu parler (par un membre de la famille, bien évidemment) et dont les critiques étaient excellentes. À en entendre parler, c’était une honte de ne pas y être allé plus tôt. Voici ce que la partie masculine de l’équipe a pensé de la Pizzeria Napoletana, qui se site au 189 rue Dante pour ceux qui sont intéressés à découvrir la nourriture paysanne italienne (et un peu moins paysanne aussi) à son meilleur (après la version de la grand-mère).



Service/ambiance/décor: 3/5 (pour ceux qui aiment l’ambiance familiale et la convivialité typique des gens méditerranéens)                                                                       
Qualité de la nourriture: 4/5                                                             
Quantité de nourriture: 4/5                                                         
Prix: $$


Tout d’abord, il ne faut pas être surpris d’être confronté à une file menant vers l’extérieur du local, puisque ce dernier est très petit, surtout compte tenu de la popularité de la place au sein de la communauté italienne (et toutes les autres, mais il y avait une forte densité de représentants de la péninsule de César). Une fois à l’intérieur, on est submergé par l’ambiance survoltée et le bruit généré par de multiples discussions de très haut niveau sonore. Pour les gens méditerranéens, vous vous sentirez comme à la maison. Le personnel est très courtois et connaît bien la carte (qui est très hexaustive, soit dit en passant) si vous voulez des renseignements. Toute cette mise en scène est complétée par un décor et un ameublement très campagnard et qui est directement relié à la ville de Naples (d’où le nom). En effet, les toiles sur diverses personnalités de la ville, sans compter celles de l’équipe de soccer locale à l’époque de Maradonna, jonchent sur tous les murs à une concentration de loin supérieure à ce qu’indiquerait le bon goût ( et parfois, même le bon sens). Il est à noter que les chaises ont l’Italie littéralement en elles puisque le dossier est troué par la péninsule. Autre note: pour ceux qui ne sont pas chauds à l’idée d’avoir des voisins très proches ou de ne pas avoir accès à la gamme complète de verres à vin, considérez vous avertis que vos pires craintes se verront réalisées.


Puisque nous sommes à un restaurant pour manger et que c’est principalement la nourriture qui nous amène à fréquenter ces lieux, passons à table. Dès que les plats furent amenés à table, nous avons pu nous délecter de l’admirable cuisine familiale italienne. Tout d’abord, nous avons eu la sagesse d’exploiter le menu avec tous les types de plats qui sont servis: des gnocchis avec une sauce  aux tomates fraîches, des pennine à la romana (prosciutto, crème, champignons, sauce aux tomates et une pléthore d’épices) et une pizza Napoletana. Dans tous les cas, la sauce était excellente et très goûteuse (type de compliment qu’un restaurant réussi rarement à m’arracher, étant justement habitué aux recettes mystiques de la famille) alors que les portions créaient une expansion phénoménale de l’estomac, au point où vous ne pouvez même plus songer à engloutir une autre bouchée de quoi que ce soit (sauf une gorgée de vin, peut-être…). Le seul commentaire négatif, en fait deux commentaires négatifs, fut que les gnocchis étaient un peu trop cuits (probablement que la texture étaient incomparable à celles de gnocchis faits maison) et que la croûte de la pizza, quoique sublime, était un peu trop légère, comme la pizza en entier.
Étant très impressionné par la qualité de ce restaurant, je (nous) vous invite à aller consulter le site internet de ce restaurant si vous avez d’autres interrogations à leur sujet (ils le connaissent bien mieux que moi!): www.napoletana.com


À venir demain (nous l’espérons): la grosse prise que nous vous annonçons depuis un moment déjà!