En ce vendredi soir dernier, nous avions deux occasions spéciales à souligner et nous n’avons définitivement pas lésiné sur la qualité du restaurant choisi pour fêter ce soir-là. En suivant les recommandations de plusieurs membres de notre entourage, nous avons décidé d’essayer le steakhouse Queue de cheval, se situant au cœur du centre-ville au 1221, Boulevard René-Lévesque Ouest, à distance de marche des métros Bonaventure et Lucien-L’Allier, pour ceux qui compte s’y rendre par les transports en commun. Voici notre humble opinion à propos de cet endroit.
Service/ambiance/décor: 4,5/5
Qualité de la nourriture: 4,5/5
Quantité de nourriture: 4,9/5
Prix: $$$$ ($)
Commençons, comme d’habitude, avec l’ambiance, le service et le décor (point généralement non négligeable dans ce genre d’endroit). Tout d’abord, nous avons eu droit à des excès de politesse tout au long de la soirée alors que le personnel très courtois et professionnel nous a accueilli et transporté dans l’univers de la viande rouge à la perfection pendant près de trois heures. L’équipe de serveurs est formée plus qu’adéquatement en matière d’étiquette et le service en général fut sans faute. D’ailleurs, à ce sujet, nous notons la présentation de toute la gamme des viandes (et crustacés) par le serveur pour nous familiarisé avec les petits secrets (qui ne sont pas si secret que ça, finalement!) de la cuisine. Ensuite, nous avons eu l’occasion de nous attarder à notre environnement tout en constatant que parmi le décor très baroque se trouvaient des icônes religieux en quelques endroits, ce qui crée un lien subtil avec l’ancienne vocation du local, soit un vaisseau de Dieu (celui de la majorité, probablement). Tout ça pour dire que sans vouloit abuser des mots, la Queuc de cheval est décorée avec du goût, quoique nous aurions omis l’immense pot de fleurs à l’entrée du deuxième étage. Par ailleurs, l’étalage d’un très grand nombre de bouteilles de vin suinte un peu la vantardise un peu mal placée puisque l’intérieur d’un restaurant n’est jamais un bon endroit pour conserver des vins et donc un cellier serait probablement plus approprié pour cette tâche. Autre note, la musique rock n’est peut-être pas le choix le plus sage pour créer une ambiance décontractée, surtout lorsque le volume est bien trop élevé (remarquez que nous n’avons aucun problème avec le genre, loin de là, mais disons qu’il ne se prêtait pas à l’occasion). Nous pourrions poursuivre sur ce sujet (celui du décor et de l’ambiance) jusqu’à l’aube, mais puisque nous sommes des êtres humains diurnes et décents, nous couperons court cette facette de notre analyse.
*La cuisine ouverte est très bien harmonisée avec le reste du restaurant et la hotte gigantesque (un cône qui remonte les deux étages) est un élément-clé du décor.
Après avoir eu amplement l’occasion de remarquer tous les petits détails de l’endroit, nous sommes passés aux entrées. Madame avait envie d’une salade césar (choix que l’autre moitié n’approuvait qu’à moitié, compte tenu de sa banalité apparente, mais qui fut impressionné par la qualité de la salade) avec une tonne d’anchois et de parmesan (du vrai, qui goûte et qui sent fort), alors que Monsieur s’est “contenté” d’un gâteau de crabe fort délicieux, mais qui ne mérite pas qu’on écrive trop à propos de lui. Nous notons (et oui, il y a beaucoup de notes) que le pain est absolument fantasmagorique et que le pain noir est même plus onctueux que le blanc (qui reste tout de même très bon). Nous croyons qu’il est inutile de mentionner que les portions sont fort adéquates et que la présentation, rien de moins que raffinée.
Après avoir savouré nos entrées un peu à la hâte (faible niveau de cuisson oblige… sans commentaire), nous nous sommes attaqué à un “Drunken beef” et à un trio de filets mignons. Nous vous gardons d’évoquer tous les détails de nos plats pour la simple raison qu’ils méritent d’être vus (et surtout mangés) par vos propres yeux. Disons que la qualité de ce qui se trouvait dans nos assiettes était remarquable et parfaitement cuit (pas trop, surtout). Finalement, nous avons vidé nos assiettes de leur contenu et puis les estomacs nous ont fait signe qu’ils ne pouvaient plus encaisser de nourriture. Une petite note négative pour le brocoli vapeur au citron, dont le goût était très inégal. Nous nous sommes attardés devant nos tasses de thé et puis la sortie a pris fin sous les innombrables “Merci, bonne soirée” qui nous furent adressés par tous les membres du personnels alors que nous faisions notre chemin vers la sortie.
Plusieurs personnes trouvent, avec raison, que ce restaurant n’est pas abordable. Certains disent aussi qu’on n’en obtient pas assez pour son argent. À ceux-ci j’accorderais que le fait que la Queue de Cheval soit une chaîne fait peut-être augmenter les prix inutilement.
Pour voir la carte complète du restaurant ou simplement explorer leur site, le voici: www.queuedecheval.com
1 commentaires:
Jeanne et Bastian,
Bravo pour vos commentaires: très détaillé, interessant à lire et le blog est vraiment bien fait. On a tellement de bonnes tables à Montréal, et c'est réjouissant de voir des passionnés comme vous qui partagent généreusement leurs expériences.
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